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Les Territoires, 2021

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Territoire est un terme dont la polysémie se révèle dans les multiples possibilités d’approche, qu’il s’agisse d’architecture, d’art, de géographie, d’urbanisme, d’anthropologie, d’éthologie, de sociologie, de politique.

Tout territoire se dessine dans une oscillation entre contrôle et laisser-faire. Ainsi les frontières d’un pays s’élaborent aussi bien par la guerre, la conquête et la discipline que par les contraintes du milieu. Mais un territoire peut se déployer aussi dans l’imaginaire, sur un mode involontaire, à partir d’un son, d’une odeur, d’un souvenir.

Le territoire se porte d’abord en soi. L’acte de territorialiser concrétise l’intention d’un “chez soi”. Il peut prendre la forme du chant d’un oiseau. Cette actualisation vaut aussi pour tout geste humain de construire, qui délimite tout en créant un hors champ, une ouverture de possibles. Elle se dessine au stade du projet mais aussi au stade de la concrétisation technique, artisanale ou industrielle. Dessiner un territoire, c’est aussi ouvrir une discipline à un extérieur, un champ nouveau de déterritorialisation.

Dans un sens imagé, le territoire est le champ d’une activité humaine – un espace d’apprentissage et de pratiques définies par des règles: une discipline. Le disciple est en principe soumis à ces règles, dont la transgression appelle une correction. Or dans les métiers de l’architecture intérieure et du design de plus en plus de métiers, de savoir-faire sont invoqués et croisés dans le processus de projet et de production des espaces et des objets. On assiste à l’émergence de “nouveaux ensembliers”, qui agencent les intérieurs en échappant aux règles traditionnelles pour tisser savoir-faire artisanaux ou industriels, objets techniques et matières naturelles.

De même dans les arts de la scène, les arts plastiques sont appelés au plateau. Les frontières se brouillent entre art, design, scénographie, techniques traditionnelles, procédés nouveaux, mais aussi entre culture et produit. Faut-il retracer des limites ou se réjouir de ces mixages entre disciplines ?

L’actualité de la philosophie environnementale (Vinciane Despret, Virginie Maris) nous invite à penser le territoire dans une autre dynamique que celle de la domination (dominion hérité du droit romain), de la propriété, du contrôle. A savoir, dans un régime qui reconnaîtrait comme fondement de tout territoire non pas une identité figée, mais une dynamique liée à la différence et la multiplicité: il n’existerait de territoire que partagé, co-habité.

  • Territoire, nature et culture. La notion de territoire résonne avec celle de contexte utilisée dans nos projets d’architecture intérieure et de design. Le territoire n’existe pas à l’état naturel, il est produit par l’acte collectif d’habiter, ses limites et sa raison d’être sont culturelles et non seulement géographiques.
    Comment penser le territoire des non-humains, animaux, plantes ? Existe-t’il des territoires habitables hors de la Terre ? Peut-on les “terraformer” ?
  • Territoire et métropole. La notion de territoire renvoie à la question de l’aménagement de l’espace humain, une écriture sans cesse recommencée, juridique, politique, physique et architecturale. La figure contemporaine de cet aménagement, c’est la métropole, système orienté de juridiction et d’organisation productive et financiarisée des flux. La métropole hyper industrielle tend à devenir une figure planétaire qui lisse les distinctions entre territoires.
  • Territoire et corps. C’est l’expérience du corps qui étalonne le territoire.Qu’il s’agisse d’un pays, d’un jardin ou d’une scène de spectacle, le territoire s’appréhende et se construit à partir d’un va-et-vient de l’intérieur vers l’extérieur, du corps vers le dehors, dans un faisceau de trajectoires d’échange. La pointe de ces trajectoires est la main, qui dessine les territoires techniques du faire.La figure artificielle de cette réticulation dynamique du territoire par les corps vivants est le GPS.
  • Territoire et temps. Toute appréhension d’un territoire comme “chez soi” s’effectue dans un rythme, et c’est la contribution de Deleuze et Guattari à la définition du territoire. Il n’est pas de territoire sans mouvement, ce mouvement dessinant aussitôt un extérieur possible à ce territoire. La condition de possibilité de ce mouvement, c’est le temps, qui se déploie dans la dynamique de la ritournelle, comme le chant de l’oiseau qui marque et habite un territoire. Tout territoire est un espace-temps.Comme l’a montré Paul Virilio, la vitesse et l’accélération technologique met en crise l’épaisseur des territoires: les échanges tendent vers l’instantanéité et lissent les différences – le multiple tend vers l’un.

Programmation : Cendrine de Susbielle et Vincent Tordjman

16 septembre 2021 à Paris

10h00  Introduction collective par René-Jacques Mayer, Vincent Tordjman, et Cendrine de Susbielle

10h30 « Des hyper-lieux pour refaire (le) Monde? »  Conférence  par Michel Lussault

Michel Lussault est géographe, spécialiste de l’analyse des modalités de l’habitation humaine des espaces terrestres, à toutes les échelles et se fondant sur l’idée que l’urbain mondialisé anthropocène constitue le nouveau milieu de référence pour chacun et pour tous.

Il questionne l’espace au prisme de la globalisation, productrice d’espaces qu’il décrit au moyen de son concept d’ « hyper-lieux ». Professeur à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon depuis 2008, il a créé en juin 2017 l’Ecole urbaine de Lyon qu’il dirige.

12h00 « Ca ne sert a rien », Conférence  par Patrick Bouchain

Patrick Bouchain est architecte et scénographe. Le Théâtre équestre Zingaro à Aubervilliers, l’Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle (Les Ateliers), le Lieu Unique à Nantes, le Musée International des Arts Modestes à Sète, l’Académie Fratellini à Saint-Denis, le Channel à Calais, la Métavilla à la Biennale d’Architecture de Venise ou encore l’Espace de Musiques Actuelles La Sirène à La Rochelle font partie, entre autres, de l’œuvre de l’agence Construire menée par Patrick Bouchain depuis une trentaine d’années.

Il travaille à faire émerger de chaque projet une architecture interprétative et expérimentale. Il est l’inventeur d’une nouvelle méthode de projet qui consiste à mieux comprendre le contexte du construit pour faire confiance, valoriser la main d’œuvre, économiser les moyens, penser en mouvement, détricoter les conflits et surmonter les obstacles, pour le plaisir de faire.

14h30 «  Le territoire, ses risques, son héritage et ses limites. « , Conférence  par Pierre des Courtis de l’agence MVRDV

MVRDV mène plusieurs chantiers de grande ampleur en France, tels que la restructuration du centre commercial de la Part-Dieu à Lyon et du complexe à usage mixte Gaîté-Montparnasse à Paris avec Unibail-Westfield, la réalisation d’îlots résidentiels à Rennes, Bordeaux et Issy-les-Moulineaux. MVRDV se passionne pour toutes les échelles et toutes les typologies – car elles racontent toutes nos manières de vivre la ville.

« Les architectes sont polyvalents. Nous en savons un peu sur tout, car notre rôle implique d’être créatifs et de lancer des défis à la société pour apporter des changements qui ont un impact sur l’avenir : sur le plan social, environnemental et politique. » – Michael Labory

MVRDV est une agence internationale d’architecture fondée en 1993 à Rotterdam, aux Pays-Bas, par Winy Maas, Jacob van Rijs et Nathalie de Vries. Basée sur la recherche-conception, la méthodologie de travail retenue repose sur une collaboration étroite en amont du processus créatif avec la maîtrise d’ouvrage, les diverses parties-prenantes et les experts de tous domaines associés au projet. En résulte des projets à l’exemplarité éloquente qui permettent d’apporter à nos villes et à nos paysages un développement urbain toujours plus harmonieux. Sur plus de 700 projets répartis dans plus de 40 pays différents, les domaines d’interventions de l’agence MVRDV recouvrent une grande variété de typologies de projets et va de bâtiment de type et de taille variés à l’urbanisme de plan ou à l’implémentation d’une vision sur l’avenir d’un territoire.

16h00  Territoires cosmiques  conférence par Christophe Galfard

Christophe Galfard est physicien, écrivain et conférencier.  Son travail consiste à expliquer le monde tel que les scientifiques le comprennent aujourd’hui.

Docteur en physique théorique, ancien étudiant de Stephen Hawking, le très grand astrophysicien et cosmologiste, Christophe Galfard a collaboré à l’intrigue, aux détails et aux images scientifiques du livre Georges et les secrets de l’univers de Lucy et Stephen Hawking. En 2015, il sort « L’univers à portée de main ».

Il vit aujourd’hui en France, où il a à cœur d’enseigner la science de manière ludique.

17h00, programmation cinéma/art contemporain, Fabrice Hyber par Gilles Coudert, Les Films a.p.r.e.s dans le Cube

Fabrice Hyber Nuancier un film de Gilles Coudert, Date : 2013, Durée : 52 min.

Fabrice Hyber L’Artère, le jardin des dessins, un film de Gilles Coudert,
Date : 2004, Durée : 30 min.

Fabrice Hyber C’Hyber Rallye Vassivière, un film de Gilles Coudert & Sébastien Pluot,
Date : 2002, Durée : 21 min.

Fabrice Hyber, Signalétique, tercera estación un film de Gilles Coudert & Sébastien Pluot
Date : 2002, Durée : 25 min.

19h00, inauguration de l’exposition 100 affiches pour combattre les Fake News, proposée par Hervé Matine de Poster For Tomorrow

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16 septembre 2021 à Toulon

10h00  Retransmission de l’introduction par René-Jacques Mayer, Vincent Tordjman et Cendrine de Susbielle

10h30 « Des hyper-lieux pour refaire (le) Monde? »   Conférence  par Michel Lussault (en direct de Paris)

Michel Lussault est géographe, spécialiste de l’analyse des modalités de l’habitation humaine des espaces terrestres, à toutes les échelles et se fondant sur l’idée que l’urbain mondialisé anthropocène constitue le nouveau milieu de référence pour chacun et pour tous.

Il questionne l’espace au prisme de la globalisation, productrice d’espaces qu’il décrit au moyen de son concept d’ « hyper-lieux ». Professeur à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon depuis 2008, il a créé en juin 2017 l’ Ecole urbaine de Lyon qu’il dirige.

12h00 « La Scène comme territoire frontière « Conférence  par Laure Fernandez

Laure Fernandez est docteure et chercheure en théâtre et arts du spectacle. Son travail – à la croisée de l’esthétique et de l’histoire de l’art – porte sur les scènes contemporaines (théâtre, danse, performance) et les transferts artistiques. Elle codirige avec Bénédicte Boisson (Rennes 2) et Eric Vautrin (Vidy, Lausanne) le groupe de recherche NoTHx- Nouvelles Théâtralités, dont le séminaire a été accueilli 3 ans durant par Philippe Quesne et le théâtre Nanterre-Amandiers, avant de donner lieu à une publication, Le Cinquième Mur – scènes contemporaines & nouvelles théâtralités, (Nanterre-Amandiers/Vidy-Lausanne/Les presses du réel, 2021).

14h30 Conférence  par Paul Marchesseau

Paul Marchesseau est architecte d’intérieur et designer, fondateur de Emilieu, un studio d‘architecte d’intérieur/designer – ensemblier. L’agence développe et participe à la création de projets à la croisée des disciplines de l’architecture, du design et de la recherche. Conscient des enjeux environnementaux, de la transition digitale et éthique auxquels fait face notre société , Emilieu travaille principalement sur des projets ayant pour objectif d’améliorer les conditions et les rapports de l’homme à son espace.

16h00 « Un film en ville », Conférence  par Arnold Pasquier

La conférence se présente comme une introduction à la projection du film Borobudur. Elle propose un diaporama commenté de la genèse d’un projet qui s’est concrétisé au contact de la ville de Palerme. À partir d’un postulat de départ— un étudiant parcourt la ville pour définir le sujet de son cours d’architecture — le récit s’est construit par des visites, repérages au contact de bâtiments singuliers. Un film sans scénario «classique» qui déploie sur le territoire moderne de la ville des scènes comme autant de rendez-vous sensibles avec l’architecture.

Arnold Pasquier est l’auteur d’une œuvre qui couvre les champs du cinéma de fiction, du documentaire, de l’essai et de l’expérimental. Il partage son activité entre projets personnels, enseignement et collaborations en tant que chef-opérateur et monteur.

17h00 Projection du film Borobudur d’Arnold Pasquier,
Le film raconte l’expérience d’un jeune étudiant en architecture de l’université de Palerme qui sillonne la ville afin de répondre à un projet scolaire, et qui s’en trouve transformé, au point de développer une expérience chorégraphique avec l’architecture.

17 septembre 2021 à Paris

10h30 Conversation avec Joy Sorman autour de son livre « A la Folie »

Joy Sorman est écrivain, elle  écrit son premier roman  en 2005, un manifeste pour un « féminisme viril » intitulé « Boys, Boys, Boys », pour lequel elle reçoit le prix de Flore de la même année. En 2007, elle publie son deuxième livre, « Du bruit », consacré au groupe de rap Suprême NTM.

Son livre, La peau de l’ours (2014), est le récit d’une créature mi-ours mi-homme. À la fois conte fantastique et philosophique, il a fait partie de la sélection au prix Goncourt en 2014. Joy Sorman a partagé le quotidien des patients et des soignants d’une unité de soins psychiatriques pendant un an. En 2021, elle publie À la folie (Gallimard), son quatorzième livre. Outre sa carrière d’écrivain, Joy Sorman est également chroniqueuse à la télévision et à la radio.

12h00 « Fake News », signature et discussion à la bibliothèque  avec Hervé Matines

12h00 table ronde Alumni,  avec Camilo Bernal, Gustave Sannié,  Jeanne Gaud (architectes d’intérieur et designers, diplômés en 2021)

14h30 Conversation avec Noé Duchaufour-Lawrance et Vincent Tordjman

Noé Duchaufour-Lawrance est un designer et architecte d’intérieur français qui, inspiré par les formes organiques, illustre l’attention de sa génération aux problématiques environnementales et la volonté de fondre la production contemporaine dans un vocabulaire proche de la nature. Formé à la sculpture sur métal à l’École nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d’art, puis au design à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs à Paris, il est fils de sculpteur. Il explore à présent la richesse artisanale et les savoir-faire traditionnels du Portugal : son projet Made in Situ est un retour à la source du geste et de la matière , la manifestation d’un processus dynamique de création enraciné dans un territoire.

16h00 Performance musicale   par Tomoko Sauvage

Tomoko Sauvage est musicienne et artiste japonaise active depuis les anne?es 2000, sonde la sculpturalite? du son et l’improvisation lie?e au milieu et a? l’environnement. Principalement connue pour une recherche musicale et plastique autour d’une sorte de synthe?tiseur naturel de son invention, compose? de divers fuides, de bols, de ce?ramique, de lumie?re et jouant d’une amplifcation sous-marine, les de?marches de Tomoko Sauvage s’attachent aux questions d’alchimie, de me?ditation et d’e?quilibre entre ale?a et maîtrise. Sous forme de performances, installations et compositions musicales, son travail est re?gulie?rement pre?sente? en Europe, en Asie et en Ame?rique.

17h00 Conversation avec Fabrice Hyber et Gilles Coudert

Fabrice Hyber est reconnu comme l’une des figures majeures de l’art contemporain français. Né en Vendée 1961 en Vendée, il a construit depuis une trentaine d’années une œuvre dont la diversité des approches révèle un travail proliférant, aux ramifications formelles et conceptuelles. Sa pratique à géométrie variable s’enrichit chaque fois d’un dialogue avec de multiples territoires et disciplines, de la physique aux neurosciences, de l’astronomie à la phytothérapie – Fabrice Hyber revendique un attachement aux mathématiques, aux sciences, mais également à la philosophie de Gilles Deleuze. Le travail de Fabrice Hyber renvoye le spectateur/acteur à un chantier plus vaste où toutes les dimensions de l’expérience humaine sont convoquées. Mêlant dessins, peintures, vidéo et installations, Hyber multiplie les possibilités d’intervention sur la forme, les comportements, les organisations. Sa conception de l’art se confronte ouvertement aux manières d’habiter le Monde, par des propositions qui remettent en jeu les modes d’interprétation du réel – ce qu’Hyber appelle plus généralement le « commerce des formes”.

Gilles Coudert, auteur re?alisateur et producteur

Gilles Coudert auteur-re?alisateur et producteur de films documentaires fonde la socie?te? de production et d’e?dition a.p.r.e.s en 2000. Depuis plus de 30 ans, il accompagne, documente et analyse la cre?ation contemporaine. Il a produit et re?alise? de nombreux films autour des arts plastiques et de l’architecture

17 septembre à Toulon

10h30 « Cité Méditerranéenne . Ville idéale, ville du futur ? »  Conférence  par Patrick Jaubert

Patrick Jaubert est Urbaniste avec le grade d’ingénieur en chef, il exerce dans la fonction publique territoriale depuis 1982.
Chargé de cours à l’Ecole Nationale des Cadres Territoriaux, auteur d’ouvrages spécialisés sur  » la cité, le développement durable et le désir d’habiter « , il a été choisi en 1998 parmi 12 urbanistes français pour participer avec l’Etat à la création d’un Office Professionnel de Qualification des Urbanistes dont il a assuré la Vice-Présidence pendant 6 ans. A ce titre il a participé à la rédaction de nombreux projets de lois liées à l’aménagement du territoire.

« Du coin de la rue à la Mégapole »  Conférence de Olivier Bedu

Olivier Bedu est architecte de formation, il développe, à travers son travail plastique, une œuvre dont on pourrait dire qu’elle traite de notre manière de fréquenter et d’habiter notre espace au quotidien : « L’espace urbain est le lieu d’inspiration et d’expression de mon travail artistique. Il peut être déclenché par une invitation à intervenir quelque part, une forme de commande. L’important est alors de révéler les potentialités du lieu, dans une relation quotidienne à celui-ci. La forme doit prendre du recul par rapport à ce qui s’y passe, cela peut devenir tellement important qu’on ne voit plus l’objet artistique. C’est ce que je recherche. Il s’agit d’ajouter à l’expérience du moment, et de trouver comment faire œuvre avec cela. Mes propositions artistiques provoquent le moment où l’on s’arrête. Ce sont des lieux de refuge, de pause, des champs de vision. Alors la barrière invisible avec l’objet artistique tombe, et chacun peut se l’approprier instinctivement comme un territoire accueillant à explorer, à pratiquer, à prolonger. »

14h30  Des Milieux Conférence par  Pierre David

Pierre David est architecte DPLG depuis 1990 et professeur à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris Malaquais. Il a été enseignant de 1990 à 2000 à l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles, puis régulièrement invité au GSD Harvard University, UC Berkeley et a été Adjunct Professor à la GSAAP Columbia University de 1999 à 2005 et à la RSA Rice University de 2009 à 2014. Lauréat du concours pour le Mémorial du World Trade Center à New-York en 2004, il fonde l’agence Pierre David Architecte. Il coordonne en 2006 la réalisation de 38.000 m2 de logements à Evry Centre Urbain et est co-auteur du Projet Prospectif, Evry Métropole 2025, pour la Communauté d’Agglomération d’Evry Centre Essonne. Depuis 2009, il est expert auprès des Nations Unis (UNDP) pour les projets de développement des deux villes sacrées de l’Islam en Arabie Saoudite, La Mecque et Médine. Il travaille depuis 4 ans en collaboration avec des Ecoles d’architectures israéliennes et palestiniennes, le Centre Français de Jérusalem (CNRS) à la constitution d’un 3ème pays entre la ligne verte de 1948 et le mur de séparation construit dans les années 2000. Ses projets ont été publiés, il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont ‘Le Potager du Roi’ aux Editions de la Martinière.

16h00 « Territoires polyphoniques » par  Katia Kameli

Katia Kameli est artiste et réalisatrice franco-algérienne, sa pratique repose sur une démarche de recherche : le fait historique et culturel alimente les formes plurielles de son imaginaire plastique et poétique. Elle se considère comme une « traductrice ». La traduction n’est pas un simple passage entre deux cultures ni un simple acte de transmission, mais fonctionne aussi comme une extension de sens et de formes. Une réécriture des récits apparaît au sein de son travail. Elle met en lumière une histoire, globale, faite de frontières poreuses et d’influences réciproques afin d’ouvrir une voie réflexive et génératrice d’un regard critique sur le monde.

Son travail a trouvé une visibilité et une reconnaissance sur la scène artistique et cinématographique internationale et a été montré lors d’expositions personnelles et collectives.

17h00 conversation avec Fabrice Hyber en direct de Pesacara et Gilles Coudert (retransmission de Paris) 

Retrouver la bibliographie en lien avec la thématique du Chaudron proposée par la bibliothèque de l’école Camondo.

100 affiches pour combattrre les fakes news

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